Une tunisienne invente une nouvelle technique de détection du cancer du sang !!

La chimiste a développé un procédé intelligent permettant de détecter les cellules cancéreuses après un traitement et ainsi de réduire l’attente observée avant le diagnostic final de guérison du patient.

scidea-nada après avoir reçu son prix, Marco Warmut, juin 2012

Nada Raddaoui est l’une des lauréates au concours Scidea, marco Warmut, juin 2012

Pour son doctorat mené à l’Université Ludwig-Maximillians de Munich, en Allemagne, Nada Raddaoui a décidé de se consacrer à une solution de détection des cellules cancéreuses du sang. Le cancer est classé par l’OMS comme étant la deuxième cause de mortalité dans le monde. En 2018, l’organisation a répertorié 9,6 millions décès dus à cette maladie.

La jeune tunisienne propose l’injection d’un réactif dans les cellules cancéreuses qui leurs fait émettre un signal et les rend visibles. Cette démarche intervient pour les patients déjà atteints de la maladie. Après le traitement, ces derniers étaient observés pendant 5 ans pour éviter des cas de récidives. Les cellules infectées n’étaient pas facilement détectables.  Seuls les paramètres des patients pouvaient indiquer après un certain temps si le traitement avait éliminé toutes les cellules cancérigènes ou non.

Les résultats des recherches doctorales de Nada présentés en 2019 au Jury a connu leur approbation et lui a valu une mention très bien. La tunisienne continue de perfectionner sa méthode pour espérer la mettre au service des millions de personnes touchées chaque année par cette maladie et qui se retrouvent à 70% dans des pays à faibles revenus.

Elle est la première Femme tunisienne à avoir obtenu un doctorat en Chimie à l’université de Munich depuis sa fondation. En 2012, elle a remporté le prix spécial Sciences de la vie au concours d’idées Scidea, toujours pour ses recherches dans le domaine de la biochimie et de la biologie humaine et cellulaire.

 

Nada Rabbaoui espère que la Tunisie et les autres pays africains mettront prochainement plus de fonds à la disposition des chercheurs pour leur permettre de contribuer au développement scientifique du continent.

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